Le contrôle interne créateur de valeur

Pascal Kerebel

Le contrôle interne est souvent vécu comme contraignant par les opérationnels dans nos entreprises clientes. En effet , ces derniers ne voient aucun bénéfice à mettre en œuvre et être acteur de ce dispositif en concurrence avec d’autres dispositifs de conformité et de pilotage de la performance plus motivants et mobilisateurs.

La vente du dispositif de contrôle interne aux opérationnels :

Il est donc de la responsabilité des équipes de contrôle interne, de trouver les registres de communication adaptés pour vendre le dispositif aux opérationnels (en terme d’arbitrage risques /activités ou de sécurisation de leur objectifs).

Il est aussi du ressort des contrôleurs internes d’expliquer aux opérationnels le double paradigme de la fonction , à la fois gardien du temple sur les aspects conformité et prévention de la fraude , et partenaire d’affaire via la diminution du niveau d’exposition aux risques qu’il permet.

Souvent le contrôle interne est vécu de façon trop mécanique – faire du contrôle interne pour du contrôle interne, faire du test pour du test , alors que sa finalité consiste à réduire le niveau des risques résiduels que l’entreprise sera obligée d’autofinancer , si ces derniers se matérialisent.

Hors la seule modalité de réduire le niveau d’exposition au risque est de mettre en œuvre des plans d’action correctifs en cas d’identification d’une déficience significative affectant les processus de l’entreprise

La valeur ajoutée apportée par la mise en œuvre des plans d’action correctifs

Nous nous attachons donc lors de nos missions de promouvoir auprès des équipes de contrôle interne la vente des plans d’action correctifs, qui sont la seule variable d’action permettant d’augmenter le niveau de maturité du contrôle interne

Ces derniers se doivent d’être réalistes en terme de mise en œuvre et démontrer leur impact sur au moins la prévention de la perte de valeur pour l’entreprise (sécurisation des cashflows , protection des fonds propres ou des produits ordinaires ) , et si possible leur incidence sur la création de richesse ( diminution du BFRE , augmentation du résultat opérationnel , etc.)

Par cette variable d’action le contrôle interne ne sera plus vécu seulement sous sa dimension « gardien du temple » mais aussi comme un véritable partenaire d’affaires, vecteur d’amélioration de la performance opérationnelle de votre entreprise.

Ecrit par

Pascal Kerebel

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